La maltraitance animale est maintenant considérée comme un crime pour le FBI !

 
maltraitance animaux

 

Début 2015, la France a fait évoluer le statut des animaux dans le Code Civil pour les qualifier « d’êtres sensibles ». Aujourd’hui, c’est au tour des États-Unis de franchir une grande étape pour l’évolution de la condition animale.

maltraitance animaux

Le principal service fédéral de police des Etats-Unis a choisi de traiter les affaires de maltraitance animale avec la même exigence que pour les affaires de meurtres.

On doit cette avancé à Mary Lou Randour, une ancienne psychologue qui arrêté sa carrière afin de se consacrer à la défense des droits des animaux.

Auteur du livre « Animal Grace », elle travaille sur les programmes de prévention de la cruauté envers les animaux pour l’association Animal Welfare Institute.

Elle constate alors que même les cas les plus fréquents de maltraitance animale, étaient simplement classés dans la catégorie « autres » lorsque les services de police locaux transmettaient leurs statistiques au FBI, les données n’étaient alors ni conservées, ni exploitées par les autorités.

Voilà pourquoi, Mary Lou Randour a décidé de se battre. Après plusieurs années de recherche et de travail, elle y est enfin parvenue. En 2014, le FBI a pour la première fois exploité ses données sur les crimes commis envers les animaux, de la même manière que les données d’autres crimes graves comme les homicides.

maltraitance animaux

Le FBI définit à présent la cruauté envers les animaux de cette façon : « Une action prise intentionnellement, sciemment ou par imprudence, consistant à maltraiter ou tuer un animal sans raison, comme la torture, la mutilation, l’empoisonnement, ou l’abandon. »

Le FBI a mit en place quatre catégories de crimes contre les animaux : la simple négligence, l’abus intentionnel et la torture, l’abus et les abus sexuels zoophiles.

De plus, mieux prendre en charge les crimes commis envers les animaux aura une double utilité.

En effet, selon une étude de New York State Humane Association : 70% des criminels ont commencé par maltraiter des animaux.

Grâce à cette exploitation des données, il est alors possible d’identifier le profil de tueurs en série potentiels et d’anticiper certain crimes.

Source : www.vegactu.com